Attaque en Allemagne : "Tout a commencé par une sortie au parc avec des enfants"
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A la Une du jeudi 23 janvier, une nouvelle attaque au couteau en Allemagne à un mois des élections législatives. Le témoignage d'Olivier Dubois, ancien correspondant de Libération au Mali, sur sa captivité au Sahel. Les Groenlandais veulent leur indépendance. Et la victoire d'un PSG "enfin magique".
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"Tout a commencé par une sortie au parc avec des enfants". Ainsi commence l'article de Der Spiegel pour raconter, en détail, le récit de cette nouvelle attaque au couteau survenue à Aschaffenbourg, en Bavière. Le magazine s’intéresse aussi au profil du suspect : un réfugié afghan de 28 ans, arrivé en Allemagne en 2022, connu pour des faits de violences et des problèmes psychiatriques. En décembre dernier, il aurait dû quitter volontairement le pays, ce qu'il n'a pas fait, suscitant la polémique outre-Rhin.
Ce fait divers intervient, rappelle La Croix, après plusieurs attaques mortelles survenues en Allemagne ces derniers mois, à quelques semaines d'élections législatives anticipées. Le parti d'extrême droite, Alternative für Deutschland (AfD) est en deuxième place dans les sondages. Alice Weidel, sa dirigeante, réclame "l’expulsion immédiate d’un maximum d’étrangers en situation illégale et la fermeture des frontières du pays". Dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, les réactions des autres partis politiques sont partagées entre colère et retenue. "Attention à ne pas tirer de conclusions trop hâtives", déclare Friedrich Merz, le leader de la CDU, donné favori pour devenir le futur chancelier. Le coup de sang vient plutôt du chancelier actuel, Olaf Scholz, à la traîne dans les sondages. Il a fait part de sa colère sur les réseaux sociaux : "Je suis fatigué de voir de tels actes de violence se produire ici [...] de la part d’agresseurs qui sont venus chez pour trouver une protection".
Il a passé 711 jours, retenu en otage au Sahel. Notre confrère, Olivier Dubois, ancien correspondant de Libération au Mali publie le récit de sa captivité : "Prisonnier de guerre". "Dès lors que je suis otage, je suis un autre", écrit-il, à propos de ses conditions de détention par des jihadistes affiliés à Al Qaïda. Son témoignage est à lire dans les colonnes du journal Libération.
Avant son investiture, Donald Trump affirmait haut et fort la nécessité pour les États-Unis de faire du Groenland un territoire américain pour des raisons de "sécurité nationale", on en est encore loin. Pour les Groenlandais, leur île "n'est pas à vendre". Mais les déclarations du 47e président américain ont réactivé le sentiment d’indépendance du territoire semi-autonome, rattaché au royaume du Danemark. "Trump, une opportunité pour le Groenland", ironise Le Temps. Des habitants se disent inquiets à l’idée d’une intervention armée des Etats-Unis. "Peur bleue au paradis", titre ainsi Les Echos. La plus grande île du monde regorge de ressources minières et sa position stratégique entre océans Atlantique et Arctique suscite la convoitise des grandes puissances, notamment sur le plan militaire. A lire plus en détail sur le site, The Conversation.
Enfin, la victoire de prestige du PSG face à Manchester City (4-2) mercredi soir, importante dans la qualification pour la suite de la Ligue des Champions. Un scénario "dingue", selon Le Parisien, où un Paris "enfin magique", titre L'Equipe, mené 2-0 à la 53e minute, a renversé son adversaire, pour la plus grand joie de ses supporters.